La haine, l’antisémitisme et le racisme se diffusent sur les plateformes en toute impunité.
Qu’attend le pouvoir pour en rendre responsables les dirigeants de ces plateformes qui, après signalement, ne suppriment pas les comptes diffusant la haine à longueur de journée ?
Chaque jour, des milliers de messages toxiques inondent les réseaux sociaux. Insultes racistes, théories conspirationnistes antisémites, appels à la violence : rien n’est épargné.
Les signalements s’accumulent, les preuves sont flagrantes, mais les comptes incriminés restent en ligne. Pire : certains sont même monétisés.
Les lois existent. Le Code pénal punit l’incitation à la haine. La loi Avia, bien que censurée en partie, a ouvert la voie.
Le Digital Services Act européen impose désormais aux géants du numérique des obligations claires de modération. Pourtant, sur le terrain, c’est le vide sidéral.
Nous exigeons :
La responsabilité pénale des dirigeants en cas de non-suppression récurrente de contenus manifestement illicites après signalement.
Des amendes proportionnelles au chiffre d’affaires pour chaque jour de retard dans la suppression.
Un régulateur indépendant doté de pouvoirs d’investigation et de sanction immédiate.
La liberté d’expression n’est pas la liberté de haïr.
C.H.A.R. Contre la Haine l’Antisémitisme le Racisme.
